S. De, G. , C. , and J. , Introduction à l'histoire universelle, p.408

B. De and S. , Mémoire d'une jeune fille rangée, p. 191. perplexités (il fallut) : vision éclatée, de pure successivité, sans lien intelligible, -vision schizophrénique, p.386

. On-peut-penser, que, quand les procès dans leur rapport entre eux ne renvoient à rien de connu, c'est la notion de succession, statistiquement la plus probable des interprétations de la succession de deux passés simples, qui s'impose au lecteur. Mais Le Goffic parle aussi de « vision éclatée ». En effet, l'échec d'une interprétation successive conduit à ne plus prendre en compte les procès que un par un

C. 'est-un-terme-employé-par, R. Martin, P. , J. Et, R. René et al., Grammaire méthodique du français Paris: PUF., p. 304 : « La nette délimitation du procès explique le fonctionnement du passé simple dans un texte. Il est apte à introduire un repère temporel nouveau dans un récit au passé, sans s'appuyer nécessairement sur une indication chronologique explicite. Et, comme il individualise le procès, il est le plus approprié pour représenter les événements importants, les faits de premier plan Elements of symbolic logic, pp.78-93, 1947.

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. La-vision-floue, estompée que décrit Le Goffic recoupe, sur le plan de l'analyse stylistique, la notion de valeur indéterminée de l'imparfait, que l'anomalie fait ressortir peut-être avec plus de force

L. Goffic-remarque-enfin and . Qu, il manque à ce texte des frontières de contradiction, autrement dit une mise en relief, dont, selon les termes de Weinrich, on ne saurait se passer. En effet, si l'imparfait peut permettre d'exprimer une simultanéité des procès ou une succession de procès, comme le passé simple, il ne peut s'insérer à l'intérieur d'un autre procès comme peut le faire le passé simple dans le schéma d'incidence ; c'est ce qui explique l

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«. Pour and L. Conditionnel, il combine le suffixe ?r-avec le suffixe ??-d'inactuel ; il s'agit d'une conjecture fondée sur un indice inactuel : ainsi il viendrait n'est pas donné comme une conjecture du parleur mais d'un tiers : on m'avait dit ; de même pour l'ennemi aurait battu en retraite, p.550

L. Manifestement, événement signifié par le radical verbal est en dehors de l'actualité du parleur au moment de la parole » rejoint l'analyse de la non-coïncidence à la situation d'énoncé dans laquelle les paramètres peuvent varier en fonction du contexte. Ce qui diffère, c'est que, pour nous, cette valeur n'est pas à rattacher à l'opposition ai/a mais à l'oppositionest-à-dire à l'opposition du présent aux quatre autres temps de l'indicatif. Ce qui signifie que l'analyse n'est pas propre au conditionnel et à l

A. Burger, Essai d'analyse d'un système de valeurs, Cahiers Ferdinand de Saussure, vol.19, pp.67-76, 1962.

. Ibid, 551 BURGER, André Significations et valeur du suffixe verbal français -è-. Cahiers Ferdinand de, Saussure, vol.18, pp.695-1513, 1961.

. Belle-ambiguïté-Également-dans-ce-passage, Protiste parmi les conjurés, qui fait craindre que le narrateur lui-même ne sache pas où mène le voyage au bout de la nuit : (166) « On était maintenant du même voyage. Il apprendrait à marcher dans la nuit le curé, comme nous, comme les autres. Il butait encore. Il me demandait comment il devait s'y prendre pour ne pas tomber. Il n'avait qu'à pas venir s'il avait peur ! On, bout de lumière qui finit dans la nuit

. Sans-compter-que, C'est le cas dans cet exemple où Bardamu s'imagine essayer de convaincre son colonel de l'absurdité de la guerre. On ne peut savoir si le conditionnel sert un scénario imaginaire ou si le narrateur anticipe sur la suite du récit : « « Qu'est-ce que vous voulez ? » me demanderait-il, j'imaginais, très surpris bien sûr par mon audacieuse interruption, p.26

. Bardamu, Ce que dit l'emploi du conditionnel, par le trait non-défini qui l'oppose au futur, c'est le peu de crédibilité que le narrateur accorde à la réalisation du procès possible. Mais est-ce le narrateur-personnage conscient du peu de chances d'aboutir de sa démarche qui choisit le conditionnel pour décrire un scénario imaginaire dans un discours indirect libre ou est-ce le, p.196

. La-même-analyse-vaut-pour-la-fanfaronnade, Arthur Ganate en début de roman : (168) « Et d'ailleurs le jour où la patrie me demandera de verser mon sang pour elle, elle me trouvera moi bien sûr, et pas fainéant, p.565

. Les-procès-demandera, trouvera sont présentés comme inéluctables et trouvent écho avec bien sûr de sorte que le martyre d'Arthur est présenté comme certain, ouvrant droit, dès à présent, à l'admiration des spectateurs éventuels de la scène. Mais cet élan patriotique ne trouve pas sa conclusion logique dans l'action. En effet, quelques pages plus loin, ce n'est pas

. Arthur-de-l-'absurdité-de-la-guerre-en-en-dressant-un-tableau-très-négatif, On est en bas dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintants des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s'en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : « Bandes de charognes, c'est la guerre ! qu'ils font. On va les aborder, les saligauds qui sont sur la patrie n°2, et on va leur faire sauter la caisse ! Allez ! Allez ! Y a de tout ce qu'il faut à bord ! Tous en choeur ! Gueulez voir d'abord un bon coup et que ça tremble, Vive la Patrie n°1 ! » Qu'on vous entende de loin ! Celui qui gueulera le plus fort ils pourront toujours aller crever sur terre où c'est fait bien plus vite encore qu'ici !, p.566

. La-décision-de-bardamu-de-rejoindre-l, armée n'est pas un véritable revirement mais plutôt un pied de nez tout aussi fanfaron que la tirade patriotique d'Arthur Ganate. A la connivence enfin acquise d'Arthur : « -C'est tout-à-fait comme ça ! que m'approuva Arthur, décidément devenu facile à convaincre. » répond sur le mode absurde « J' vais voir si c'est ainsi ! » 567 de Bardamu. Comment après une telle diatribe contre la guerre, peut-il s'engager ? Son acte est 565 Ibid, p.17

. Il-est-d-'ailleurs-intéressant and . Qu, un des rares personnages idéalisés du roman, Molly ne soit pas dupe des promesses au futur, ni de celles de Bardamu : (175) « -oui, je vais finir mes études en France, et puis je reviendrai, lui assurais-je avec culot. -non, Ferdinand, vous ne reviendrez plus... et puis je ne serai plus ici non plus, p.578

. Ibid, Le narrateur justifie d'ailleurs immédiatement cette cruauté : « J'étais pas content d'avoir donné mes cent sous. Il y avait ces cent sous entre nous. Ça suffit pour haïr, cent sous, et désirer qu'ils crèvent tous. Pas d'amour à perdre dans ce monde, pp.57-215

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