La régulation du partage du pouvoir politique au Liban : la logique communautaire dans le cadre des accords de Taëf - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2014

Power Sharing in Lebanon : political Sectarianism in the Ta’if Agreement

La régulation du partage du pouvoir politique au Liban : la logique communautaire dans le cadre des accords de Taëf

Résumé

This analysis of the socio-historical birth of political power in Lebanon, its own nature as well as its implementation, concerns the different ways of viewing democratically regulated conflicts in a multi-directionally and politically oriented plural society based on a historical agreement signed in 1943.There is a challenge to compromise East and West, a balance without obvious loser and winner.The difficult project of creating a consensus among a governmental coalition while respecting the Lebanese model of democracy required personal and group compromises without room for subsidiarity.While taking into consideration the segmentation, the need to do not overlap the contradiction of consensus and opposing ideas among politico-communitarian cleavages, this work aims at demonstrating that the accord of Taef followed by the after Doha, lead to a fragile consensus which weakens the stability of the country during the following political crisis.The Lebanese consociate system re-enforced by opening to a transcultural public space may show its capacity to evolve, mature, within the existing gap between the consensus institution proposed by the elite and the social pressure.
L’analyse socio-historique de l’émergence du pouvoir politique au Liban, son essence même et son instrumentalisation conditionnent l’exercice de la régulation démocratique des conflits dans une société plurale dont le système politique repose sur un compromis historique, celui du Pacte de 1943.Ni Orient, ni Occident, ni vainqueur, ni vaincu.Les difficultés d’élaboration d’un projet consensuel et de mise en oeuvre d’une coalition gouvernementale, dans le modèle libanais de démocratie consociative ont favorisé la confrontation de la logique individuelle à la logique communautaire sans espace de subsidiarité.Cette thèse tend à démontrer que des Accords de Taëf jusqu’aux années post Doha, malgré la confirmation de l’autonomie segmentaire, le non dépassement des contradictions entre esprit de consensus et concentration du pouvoir sans réelle distribution de celui-ci a conduit à la définition d’un consensus minimal qui fragilise la stabilité du pays à travers des crises politiques successives.La démocratie consociative libanaise, forte de l’ouverture vers un espace public transcommunautaire, montrera-t-elle sa capacité à évoluer, en luttant contre le décalage existant entre les institutions du consensus représentées par ses élites politiques et la dynamique sociale ?
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Identifiants

  • HAL Id : tel-01231377 , version 2

Citer

Monique Castaignède. La régulation du partage du pouvoir politique au Liban : la logique communautaire dans le cadre des accords de Taëf. Science politique. Université de Bordeaux, 2014. Français. ⟨NNT : 2014BORD0004⟩. ⟨tel-01231377v2⟩
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