INFLUENCE OF BIPOLAR DISORDER ON COGNITIVE AND EMOTIONAL FACTORS ON ADULT LEBANESE PATIENTS
L'INFLUENCE DU TROUBLE BIPOLAIRE SUR LES FACTEURS COGNITIFS ET AFFECTIFS CHEZ LE PATIENT ADULTE LIBANAIS
Résumé
The objective of our study is the influence of bipolar disorder on personality of the Lebanese adult bipolar patients for cognitive and emotional dimensions and the possible variation of these dimensions according to the type I or II of the disorder.
We collected data relative to these two factors (cognitive and emotional) for 40 bipolar adults (between 20 and 40 years) among whom 21 are bipolar type I and 19 are bipolar type II according to the following four questionnaires:
- The scale of the "three-dimensional locus of control" of Hannah Levenson, measuring the cognitive style.
- The questionnaire of the automatic thoughts of Hollon and Kendall: "Automatic Thoughts" (ATQ), measuring the cognitions.
- The abbreviated questionnaire of Young: Young schema questionnaire short form (YSQ-S1), measuring the emotional life.
- The questionnaire of the parental attitudes of Young: Young parenting inventory, measuring the emotional life.
Results show that bipolar patients type II have a score significantly more raised to the external scale "others" than bipolar patients type I. On the other hand, both groups are equivalent on the internal scale and on the external scale "luck".
Concerning automatic thoughts, bipolar patients type I have a non significant higher score to the questionnaire of the automatic thoughts than bipolar patients type II.
Regarding early non adaptative schemas, results show the absence of significance between averages of bipolar patients type I and II, except for a unique schema "exaggerated personal rights" which is more raised for bipolar patients type II.
Results on the parental attitudes show that the schemas of the parents of bipolar patients type I are more numerous than those of the parents of bipolar patients type II. Then, parents of bipolar patients type I have more negative attitudes in early age than those of bipolar patients type II.
In conclusion we can certify that bipolar disorder affects the personality of the Lebanese adult patients for the cognitive and emotional dimension differently according to the type I or II of the disorder.
We collected data relative to these two factors (cognitive and emotional) for 40 bipolar adults (between 20 and 40 years) among whom 21 are bipolar type I and 19 are bipolar type II according to the following four questionnaires:
- The scale of the "three-dimensional locus of control" of Hannah Levenson, measuring the cognitive style.
- The questionnaire of the automatic thoughts of Hollon and Kendall: "Automatic Thoughts" (ATQ), measuring the cognitions.
- The abbreviated questionnaire of Young: Young schema questionnaire short form (YSQ-S1), measuring the emotional life.
- The questionnaire of the parental attitudes of Young: Young parenting inventory, measuring the emotional life.
Results show that bipolar patients type II have a score significantly more raised to the external scale "others" than bipolar patients type I. On the other hand, both groups are equivalent on the internal scale and on the external scale "luck".
Concerning automatic thoughts, bipolar patients type I have a non significant higher score to the questionnaire of the automatic thoughts than bipolar patients type II.
Regarding early non adaptative schemas, results show the absence of significance between averages of bipolar patients type I and II, except for a unique schema "exaggerated personal rights" which is more raised for bipolar patients type II.
Results on the parental attitudes show that the schemas of the parents of bipolar patients type I are more numerous than those of the parents of bipolar patients type II. Then, parents of bipolar patients type I have more negative attitudes in early age than those of bipolar patients type II.
In conclusion we can certify that bipolar disorder affects the personality of the Lebanese adult patients for the cognitive and emotional dimension differently according to the type I or II of the disorder.
L'objectif est d'étudier l'influence du trouble bipolaire sur la personnalité du patient bipolaire adulte libanais au niveau cognitif et affectif.
En effet, nous nous sommes interrogées quant à l'influence du trouble bipolaire sur les cognitions et l'affectivité du patient et leur variation éventuelle selon le type I (à prédominance maniaque) ou II du trouble (à prédominance dépressive).
Pour cette raison, nous avons recueilli des données relatives à ces deux facteurs (cognitifs et affectifs) auprès de 40 adultes bipolaires (entre 20 et 40 ans) dont 21 sont des bipolaires de type I et 19 des bipolaires de type II, grâce aux quatre questionnaires suivants :
- l'échelle du « lieu de contrôle tridimensionnel » de Hannah Levenson, mesurant le style cognitif
- le questionnaire des pensées automatiques de Hollon et Kendall : « Automatic Thoughts Questionnaire » (ATQ), mesurant les cognitions
- le questionnaire abrégé des schémas de Young : Young schema questionnaire-short form (YSQ-S1), mesurant la vie affective
- le questionnaire des attitudes parentales de Young : Young parenting inventory, mesurant la vie affective.
En ce qui concerne le lieu de contrôle, les résultats montrent que les bipolaires de type II (à prédominance dépressive) ont un score significativement plus élevé à l'échelle externe « autres » que les bipolaires de type I (à prédominance maniaque). Par contre, ils se ressemblent au niveau de l'échelle interne et au niveau de l'échelle externe « chance ».
Par rapport aux pensées automatiques, les bipolaires de type I ont un score plus élevé de façon non significative au questionnaire des pensées automatiques que les bipolaires de type II.
Concernant les schémas précoces d'inadaptation, les résultats nous montrent l'absence de significativité entre les moyennes des bipolaires de type I et II, sauf pour un seul schéma : le schéma « tout m'est dû » qui est plus élevé chez les bipolaires de type II.
Les résultats sur les schémas des parents des bipolaires (attitudes parentales) nous montrent que les schémas élevés des parents des bipolaires de type I sont plus nombreux que ceux des parents des bipolaires de type II. Donc les parents des bipolaires de type I ont des attitudes plus négatives en bas âge que ceux des bipolaires de type II.
En conclusion nous pouvons dire que le trouble bipolaire affecte la personnalité des patients adultes libanais au niveau cognitif et affectif différemment selon le type I ou II du trouble.
En effet, nous nous sommes interrogées quant à l'influence du trouble bipolaire sur les cognitions et l'affectivité du patient et leur variation éventuelle selon le type I (à prédominance maniaque) ou II du trouble (à prédominance dépressive).
Pour cette raison, nous avons recueilli des données relatives à ces deux facteurs (cognitifs et affectifs) auprès de 40 adultes bipolaires (entre 20 et 40 ans) dont 21 sont des bipolaires de type I et 19 des bipolaires de type II, grâce aux quatre questionnaires suivants :
- l'échelle du « lieu de contrôle tridimensionnel » de Hannah Levenson, mesurant le style cognitif
- le questionnaire des pensées automatiques de Hollon et Kendall : « Automatic Thoughts Questionnaire » (ATQ), mesurant les cognitions
- le questionnaire abrégé des schémas de Young : Young schema questionnaire-short form (YSQ-S1), mesurant la vie affective
- le questionnaire des attitudes parentales de Young : Young parenting inventory, mesurant la vie affective.
En ce qui concerne le lieu de contrôle, les résultats montrent que les bipolaires de type II (à prédominance dépressive) ont un score significativement plus élevé à l'échelle externe « autres » que les bipolaires de type I (à prédominance maniaque). Par contre, ils se ressemblent au niveau de l'échelle interne et au niveau de l'échelle externe « chance ».
Par rapport aux pensées automatiques, les bipolaires de type I ont un score plus élevé de façon non significative au questionnaire des pensées automatiques que les bipolaires de type II.
Concernant les schémas précoces d'inadaptation, les résultats nous montrent l'absence de significativité entre les moyennes des bipolaires de type I et II, sauf pour un seul schéma : le schéma « tout m'est dû » qui est plus élevé chez les bipolaires de type II.
Les résultats sur les schémas des parents des bipolaires (attitudes parentales) nous montrent que les schémas élevés des parents des bipolaires de type I sont plus nombreux que ceux des parents des bipolaires de type II. Donc les parents des bipolaires de type I ont des attitudes plus négatives en bas âge que ceux des bipolaires de type II.
En conclusion nous pouvons dire que le trouble bipolaire affecte la personnalité des patients adultes libanais au niveau cognitif et affectif différemment selon le type I ou II du trouble.
Loading...