Social construction of risk:
Tehuantepec isthmus face to El Niño climatic phenomenon [Oaxaca, Mexico]
LA CONSTRUCTION SOCIALE DU RISQUE :
L'ISTHME DE TEHUANTEPEC FACE AU PHENOMENE CLIMATIQUE "EL NIÑO" [OAXACA, MEXIQUE]
Résumé
The social construction of risk is the process of the increase of vulnerability that makes society susceptible to suffer damages. We analyze three variables: the natural hazards as triggers of disasters; the socioeconomic processes that produce vulnerability, and the cognitive mechanisms that spawn some adjustment capacities.
In the isthmus of Tehuantepec [Oaxaca, Mexico], a multiethnic region dominated by the zapotecs, the climatic phenomenon El Niño changes to the normal rain patterns and droughts. Disasters, small but recurrent, are more linked to the conditions of social vulnerability and representation of the risk, than to the intensity of the hydrometeorological phenomena.
The social construction of risk is analyzed through political conflicts that answered the development plans in the last decades, which motivated the city's industrialization and fragmentation: Juchitán, Tehuantepec and Salina Cruz. The zones of risk to floods were urbanized under political tension and clientelistic maneuvers like invasions and distributions of lands.
On the other hand, in some rural communities of the same region, Huave ethnic group has climatic knowledge integrated to the social organization through shamanic practices and a religious calendar where time [as weather] plays a central role, which offers them a minimum adjustment to the atmospheric hazards. Thus, climatic impacts are clearly different between cities and towns not just by their physical exposition, but by the social vulnerability and the productive activities that determine the representations of the risk, then their action face of “natural disasters”.
In the isthmus of Tehuantepec [Oaxaca, Mexico], a multiethnic region dominated by the zapotecs, the climatic phenomenon El Niño changes to the normal rain patterns and droughts. Disasters, small but recurrent, are more linked to the conditions of social vulnerability and representation of the risk, than to the intensity of the hydrometeorological phenomena.
The social construction of risk is analyzed through political conflicts that answered the development plans in the last decades, which motivated the city's industrialization and fragmentation: Juchitán, Tehuantepec and Salina Cruz. The zones of risk to floods were urbanized under political tension and clientelistic maneuvers like invasions and distributions of lands.
On the other hand, in some rural communities of the same region, Huave ethnic group has climatic knowledge integrated to the social organization through shamanic practices and a religious calendar where time [as weather] plays a central role, which offers them a minimum adjustment to the atmospheric hazards. Thus, climatic impacts are clearly different between cities and towns not just by their physical exposition, but by the social vulnerability and the productive activities that determine the representations of the risk, then their action face of “natural disasters”.
La construction sociale du risque est le processus d'augmentation de la vulnérabilité qui rend une société susceptible de subir des dommages. Nous analysons trois variables : les aléas ; les processus sociales qui produisent la vulnérabilité et les mécanismes cognitifs qui déterminent des capacités d'ajustement envers ces aléas.
Dans l'isthme de Tehuantepec [Oaxaca, Mexique], région multiethnique dominée par les Zapotèques, le phénomène climatique El Niño change les schémas normaux des pluies et sécheresses. Les catastrophes, des inondations petites mais récurrentes, sont davantage liées aux conditions de vulnérabilité sociale plutôt qu'à l'intensité des phénomènes météorologiques.
La construction sociale du risque est analysée à travers des conflits politiques, des réactions contre les plans de développement de ces dernières décennies, ce qui a stimulé l'industrialisation et la fragmentation des villes : Juchitán, Tehuantepec et Salina Cruz. Les zones de risque d'inondations ont été urbanisées dans le cadre de tensions politiques et de manœuvres clientélistes telles que des invasions et des distributions de terres.
D'autre part, dans la même région, quelques communautés rurales de l'ethnie huave ont des connaissances climatiques intégrées à leur organisation sociale à travers des pratiques chamaniques et un calendrier religieux où le temps occupe un rôle central, ce qui offre un ajustement minimal aux aléas. Ainsi, les impacts sont différenciés entre les villes et les villages non par l'exposition physique, sinon par la vulnérabilité sociale et des activités productives qui déterminent les représentations du risque, donc des actions face aux catastrophes dites naturelles.
Dans l'isthme de Tehuantepec [Oaxaca, Mexique], région multiethnique dominée par les Zapotèques, le phénomène climatique El Niño change les schémas normaux des pluies et sécheresses. Les catastrophes, des inondations petites mais récurrentes, sont davantage liées aux conditions de vulnérabilité sociale plutôt qu'à l'intensité des phénomènes météorologiques.
La construction sociale du risque est analysée à travers des conflits politiques, des réactions contre les plans de développement de ces dernières décennies, ce qui a stimulé l'industrialisation et la fragmentation des villes : Juchitán, Tehuantepec et Salina Cruz. Les zones de risque d'inondations ont été urbanisées dans le cadre de tensions politiques et de manœuvres clientélistes telles que des invasions et des distributions de terres.
D'autre part, dans la même région, quelques communautés rurales de l'ethnie huave ont des connaissances climatiques intégrées à leur organisation sociale à travers des pratiques chamaniques et un calendrier religieux où le temps occupe un rôle central, ce qui offre un ajustement minimal aux aléas. Ainsi, les impacts sont différenciés entre les villes et les villages non par l'exposition physique, sinon par la vulnérabilité sociale et des activités productives qui déterminent les représentations du risque, donc des actions face aux catastrophes dites naturelles.
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