Les effets de la démocratisation de l'enseignement en France : Une étude empirique - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2007

The effects of the schooling democratisation in France : an empirical study

Les effets de la démocratisation de l'enseignement en France : Une étude empirique

Estelle Viger
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 844262

Résumé

This thesis focuses on the impact of the schooling democratisation on the rate of return to schooling in France from 1983 to 2002. Moreover, it allows us to make a statement on the advancement of econometric methods that have been developed during these past fifty years. We explain why it is essential for us to introduce, in several models, implicit costs and explicit expenses caused by the choice of studies or the probability of unemployment, which differs according to schooling achievement.
Repeating a year or the specificity of the French schooling system are elements that lead up to think that “years of schooling don't show the level of students. What matters is the “diploma”.
Taking into account these several factors, the rate of return of the “baccalauréat” has decreased a lot over this period, to be now negative around less than one percent contrary to the rate of return after the “baccalauréat” who converge to 10%, the “licence” being still more profitable than the “master”. In addition, we note that the general baccalauréat's value is diminishing more and more on the market world.
Cette thèse met en évidence l'impact de la massification de l'éducation des années 80 sur le taux de rendement des études en France de 1983 à 2002. En outre, elle permet de faire le point sur l'avancée des techniques économétriques qui se sont développées ces cinquante dernières années. Nous expliquons pourquoi il nous paraît aujourd'hui essentiel de tenir compte, dans les diverses formalisations, des coûts implicites et explicites qu'occasionne le choix de faire des études et de la probabilité de chômage qui diffère selon les années d'éducation. Le redoublement et la spécificité du système éducatif français sont des éléments qui amènent à penser que les « années d'études » ne sont pas représentatives du niveau des individus et que la variable explicative « diplôme » convient davantage.
En tenant compte de ces différents facteurs, le taux de rendement du baccalauréat a largement chuté sur la période pour être désormais négatif autour de -1% alors que ceux des années post-bac ont convergé vers 10%, la licence demeurant toujours plus rentable que le master. D'autre part, le problème du déclassement du bac général s'accroît.
L'utilisation d'enquêtes plus riches en informations individuelles et relatives au passé familial montre qu'elles conditionnent aussi la réussite scolaire. La question de la poursuite ou de l'arrêt des études est soulevée. De nombreux élèves ont poursuivi leurs études alors qu'ils n'auraient, à priori, pas dû continuer et vice versa. Les sensibilités et le goût des études ont un fort impact sur ce choix mais sont des variables qualitatives typiquement non mesurables qui échappent à l'économétrie.
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Dates et versions

tel-00187032 , version 1 (13-11-2007)

Identifiants

  • HAL Id : tel-00187032 , version 1

Citer

Estelle Viger. Les effets de la démocratisation de l'enseignement en France : Une étude empirique. Economies et finances. Université Panthéon-Sorbonne - Paris I, 2007. Français. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-00187032⟩
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