Production de phi et omega dans les collisions PbPb a 158 GeV par nucléon
Résumé
In the most central collisions of Pb-Pb nuclei at SPS CERN, a plasma of quarks and gluons (QGP) could be formed. J/Psi suppression due to screening effect or increase of the strangeness production in the plasma could be typical signals of such a production.
This thesis deals mainly with the phi production study in the muon pair measured by NA50 in year 2000, with an improved experimental setup, in particular a new minimum bias trigger. The behaviour of J/Psi multiplicity with ET which is obtained in this study does not confirm the additional drop for the most central collisions. Inversely the observed decrease of the J/Psi multiplicity per n-n collisions determined in the Glauber calculation does not seem to saturate.
The multiplicities and cross sections for phi and omega are in agreement with the ones obtained with previous data sets. The recent PPDB change in phi branching ratio into dimuons partly reconciles NA50 phi multiplicities with the one measured by NA49 experiment, solving partly the “phi puzzle” but the slopes of the MT spectra remain very different. In addition, this study underlines the interest of thephi/omega ratio as a direct estimate of the square of the strangeness saturation factor chi_s.
This thesis deals mainly with the phi production study in the muon pair measured by NA50 in year 2000, with an improved experimental setup, in particular a new minimum bias trigger. The behaviour of J/Psi multiplicity with ET which is obtained in this study does not confirm the additional drop for the most central collisions. Inversely the observed decrease of the J/Psi multiplicity per n-n collisions determined in the Glauber calculation does not seem to saturate.
The multiplicities and cross sections for phi and omega are in agreement with the ones obtained with previous data sets. The recent PPDB change in phi branching ratio into dimuons partly reconciles NA50 phi multiplicities with the one measured by NA49 experiment, solving partly the “phi puzzle” but the slopes of the MT spectra remain very different. In addition, this study underlines the interest of thephi/omega ratio as a direct estimate of the square of the strangeness saturation factor chi_s.
Dans les collisions les plus centrales d'ions lourds aux énergies accessibles au SPS du CERN les conditions de densité et d'énergie pourraient conduire à une transition vers un nouvel état de la matière, le plasma de quarks et de gluons. L'effet d'écran sur le J/Psi, où l'augmentation de la production de particules étranges comme le phi pourraient en être des traces caractéristiques. Cette thèse traite principalement de la production de mésons phi mesurés grace à la mesure des paires de muons par la collaboration NA50 au cours de l'année 2000. Plusieurs améliorations dont un nouveau déclenchement pour le dénombrement des collisions permettait un meilleur accès aux collisions les plus périphérique et aux collisions centrales.
La multiplicité du J/Psi observée dans ces résultats ne confirme pas une brutale décroissance pour les collisions très centrales. Inversement, il n'y a pas non plus d'évidence pour une saturation de la suppression, comme prédit par plusieurs modèles théoriques ne postulant pas l'existence d'une phase plasma.
Les sections efficaces de production et les multiplicités des dimuons issus des mésons phi et omega sont similaires aux précédents travaux. Néanmoins l'évolution depuis 2002 de la valeur du PPDB du BR_(phi->mu mu) induit un rapprochement entre les multiplicités de phi observées ici et celles obtenues par NA49, ce qui résoud en partie le «phi puzzle ». Toutefois les pentes apparentes restent différentes.
Cette étude débouche aussi sur des perspectives pour la détermination du taux d'étrangeté dans le milieu grâce à l'utilisation directe du rapport phi/omega qui correspond au carré du facteur de saturation de l'étrangeté chi_s utilisé dans de nombreux modèles thermiques.
La multiplicité du J/Psi observée dans ces résultats ne confirme pas une brutale décroissance pour les collisions très centrales. Inversement, il n'y a pas non plus d'évidence pour une saturation de la suppression, comme prédit par plusieurs modèles théoriques ne postulant pas l'existence d'une phase plasma.
Les sections efficaces de production et les multiplicités des dimuons issus des mésons phi et omega sont similaires aux précédents travaux. Néanmoins l'évolution depuis 2002 de la valeur du PPDB du BR_(phi->mu mu) induit un rapprochement entre les multiplicités de phi observées ici et celles obtenues par NA49, ce qui résoud en partie le «phi puzzle ». Toutefois les pentes apparentes restent différentes.
Cette étude débouche aussi sur des perspectives pour la détermination du taux d'étrangeté dans le milieu grâce à l'utilisation directe du rapport phi/omega qui correspond au carré du facteur de saturation de l'étrangeté chi_s utilisé dans de nombreux modèles thermiques.